Baiser Volé du Talaï et sa fille Ilya des Lys de May

 

 

  
L'historique de la race est largement controversée, certains fixant ses origines au XIXe siècle et d'autres mentionnant une présence bien plus ancienne. Vraisemblablement, les deux versions détiendraient une part de vérité.
Les premiers s'appuient sur l'apparition officielle de la race, créée par des mineurs du Nord de l'Angleterre aux fins de participation à des "courses au chiffon", et sur celle du nom de Whippet, dérivé de "whip it".
Les seconds n'ont pas moins d'arguments car, effectivement, on peut constater que des représentations du Whippet ont plusieurs siècles d'âge. Mais, alors, il était appelé différemment "levrette", "levron", ...
Il est à noter que, bien que la nomenclature des races de la Fédération Cynologique Internationale mentionne la soit-disant présence d'une variété à poil dur, le Standard officiel n'en fait pas état.

Lys de May de Castelbouc

 Par contre, certains éleveurs américains ont tenté de créer une variété à poils longs qui n'a pas d'existence officielle et qui ressemble beaucoup au Shetland, race dont ces exemplaires sont sans aucun doute issus par des mariages avec des Whippets "conventionnels".
Les puristes verront de nombreuses différences avec les Petits Lévriers Italiens, les Greyhounds ou les autres lévriers à poil ras. Les néophytes, eux, se contenteront de noter la différence de taille et une allure similaire dans l'élégance et la construction pour la course.
Le Whippet est bien évidemment un athlète mais aussi un compagnon très agréable par son caractère calme, attaché à ses maîtres et leur montrant volontiers son affection. Sa journée se passera généralement sur un canapé confortable mais, une fois dans la nature, vous découvrirez un vrai bolide.
D'apparence frêle et un peu chétive pour certains amateurs de molosses, il n'est pas un client assidu des cabinets vétérinaires qui ne le voient qu'au moment des rappels de vaccinations. Il est au contraire un chien robuste et rustique pour peu qu'on ne le "couve" pas trop.
Il s'adapte parfaitement à une vie citadine en appartement, n'aboie pas, ne demande guère d'entretien du pelage et n'a aucune odeur corporelle décelable par nous autres humains. Il accompagnera avec grande joie toute promenade, tout jogging, toute randonnée en V.T.T. ou, plus excitant, à cheval.